2008年4月1日火曜日

Ecartant le boycottage des JO, l'UE appelle Pékin à dialoguer avec le dalaï-lama

Ecartant le boycottage des JO, l'UE appelle Pékin à dialoguer avec le dalaï-lama

BRDO (SLOVÉNIE) ENVOYÉ SPÉCIAL

Les pays de l'Union européenne appelle Pékin à dialoguer avec le dalaï-lama plutôt que de boycotter les JO. | REUTERS/PICHI CHUANG
REUTERS/PICHI CHUANG
Les pays de l'Union européenne appelle Pékin à dialoguer avec le dalaï-lama plutôt que de boycotter les JO.

Les Européens ont choisi de répondre avec modération à la répression exercée par les autorités chinoises à l'encontre des manifestants tibétains. Les Vingt-Sept appellent Pékin à engager le dialogue avec le dalaï-lama sur "la préservation de la langue, de la culture, de la religion et des traditions tibétaines", mais se refusent, pour le moment, à envisager toute forme de boycottage des Jeux olympiques (JO).

Réunis à Brdo, en Slovénie, samedi 29 mars, les ministres des affaires étrangères ont exprimé leur "forte préoccupation" face aux événements du Tibet et condamné l'usage de la violence. Ils ont souhaité, au nom de la "transparence de l'information", le libre accès des journalistes. Ils ont souligné que le dalaï-lama est partisan de la non-violence et qu'il demande l'autonomie du Tibet, non son indépendance.

Toute référence aux JO a été écartée. "Nous avons voulu dissocier la question des droits de l'homme de celle des Jeux olympiques", a déclaré le ministre slovène, Dimitrij Rupel, qui présidait la rencontre. "L'Union européenne (UE) n'a pas d'équipe en compétition", a-t-il ajouté. En marge de la réunion, plusieurs pays, comme la Suède, le Portugal, l'Espagne, la Grande-Bretagne, ont rappelé leur opposition au boycottage de la cérémonie d'ouverture. La Pologne, la République tchèque, l'Estonie s'y sont déclarées favorables.

La Chine a fait part de son "très fort mécontentement" après la déclaration de l'UE. "La question du Tibet est une question interne à la Chine, a affirmé un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Aucun pays étranger ni aucune organisation internationale n'a le droit de s'y ingérer."

Thomas Ferenczi
Article paru dans l'édition du 01.04.08.
 

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