2007年8月8日水曜日

Des athlètes français visitent déjà Pékin

Des athlètes français visitent déjà Pékin
LE MONDE | 07.08.07 | 16h39 • Mis à jour le 07.08.07 | 16h39


AP
Le stade olympique de Pékin, le 24 juillet 2007.



A un an des Jeux olympiques de Pékin (8-24 août 2008), quelques fédérations sportives françaises profitent des différentes compétitions "tests" pour découvrir les sites édifiés pour la quinzaine olympique.

D'ici à la cérémonie d'ouverture, une quarantaine de rencontres internationales devraient avoir lieu en Chine afin d'éprouver les futures installations.


Après les compétiteurs de taekwondo, qui ont disputé, en mai, les championnats du monde de la spécialité à Pékin, les nageurs français ont pris la température de la capitale chinoise lors d'un stage, fin juillet. "Les conditions d'entraînement sont idéales, a indiqué Hugues Dubosc à son retour en France. Les Chinois font tout pour avoir une grande olympiade."

Le médaillé de bronze du 100 m brasse aux Jeux olympiques d'Athènes exprime, à sa façon, ce que beaucoup de compétiteurs pensent : les Chinois se donnent les moyens de créer des équipements exceptionnels pour accueillir la planète du sport.

UN SITE SURDIMENSIONNÉ

De leur côté, les kayakistes français devaient arriver, mardi 7 août, pour une reconnaissance du parc Shunyi, à une trentaine de kilomètres de Pékin, où doivent se dérouler les épreuves d'aviron et de canoë-kayak. "Jusqu'à présent on n'a eu aucune information, regrette Tony Estanguet, double champion olympique de canoë. Il y a beaucoup de mystères autour de ces Jeux. On n'a vu qu'une photo sur Internet. Mais c'est assez excitant. Le bassin d'Athènes était impressionnant, on attend avec beaucoup d'impatience de découvrir celui de Chine."

Avec l'équipe de France de canoë-kayak, Tony Estanguet doit participer à l'Open de Chine (16-19 août), la seule compétition de slalom organisée sur le site.

Sur place, les kayakistes français devraient voisiner avec les rameurs de l'équipe de France d'aviron, venue découvrir le bassin à l'occasion des championnats du monde junior (8-11 août). Pascale Bouton, la coordinatrice du haut niveau de l'aviron français reste perplexe devant le gigantisme des lieux : "On n'a jamais vu un site de compétition de cette dimension, c'est surdimensionné." Le directeur technique national Pascal Berrest, confirme : "C'est du jamais-vu. Ils ont prévu des barrières en béton pour casser les vagues, une usine de traitement des eaux. C'est des détails techniques qui montrent que, justement, tous les détails ont de l'importance."

Reste la question de la pollution atmosphérique. "Depuis quelques jours, on ne voit plus le soleil. On a un pic de pollution. La brume est en permanence sur le bassin, on ne voit pas la moitié du parcours", note Pascale Bouton.

Valentine Perazio
Article paru dans l'édition du 08.08.07.
 
 

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