2008年3月19日水曜日

Les appels au boycott politique des JO de Pékin se font plus pressants

Les appels au boycott politique des JO de Pékin se font plus pressants
LEMONDE.FR | 18.03.08 | 13h05 • Mis à jour le 18.03.08 | 13h50

"Absolument aucun appel au boycottage" des dirigeants, selon le CIO

Jacques Rogge, président du Comité international olympique, le 31 mars 2005.
AFP/TORSTEN BLACKWOOD


A cinq mois du début de la compétition, aucun dirigeant international n'a ouvertement appelé à ce boycottage, s'est félicité le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, organisateur de la compétition. "Il n'y a eu absolument aucun appel au boycottage, de la part des gouvernements non plus, et nous avons été très touchés par la position de l'Union européenne et des gouvernements des grandes puissances qui disent unanimement que le boycottage n'est pas une solution", a-t-il confié à Reuters.

La commissaire aux relations extérieures européenne, Benita Ferrero-Waldner, a indiqué, que ce "ne serait pas une manière appropriée de répondre au problème du respect des droits de l'homme". A l'instar de ses partenaires européens, la France a effectivement rejeté cette éventualité. "Cela peut permettre de se donner bonne conscience mais à partir du moment où la communauté internationale a accordé à la Chine l'organisation des Jeux olympiques, autant aller jusqu'au bout", s'est justifiée la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade, sur Europe 1. "Un boycott ne permettra pas de régler le problème du Tibet ni la question des droits de l'homme en Chine", a-t-elle en outre estimé.

"Pour les droits de l'homme, pour les gens au Tibet ou pour les Tibétains des autres provinces chinoises, un boycottage ne changerait absolument rien à leur situation", a assuré pour sa part Thomas Steg, porte-parole de la chancelière allemande, Angela Merkel. Les gouvernements japonais et australien ont également écarté définitivement cette possibilité.

 

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